dimanche 4 novembre 2007
Un cadeau d'un ami de Texas
Hier soir, j'étais dans le balcon en pensant le sens du temps et de la vie. Autrefois, je pensais inconsciemment que je pouvais vivre perpétuellement. Mais je me suis rendu compte seulement récemment que j'étais mortel comme des autres. Un fois conscient d'être mortel, il me paraît que vivre dans ce monde est un miracle. Je dois savourer le temps et essayer de me demander le sens de la vie. C'est l'un des raisons pour mon séjour à Paris.
Il faisait froid dehors. Je suis revenu dans la salle et ai regardé mon ordinateur. J'ai noté un email d'un ami de Texas parmi des "junk mails". Il va assister au Congrès à Kyôto et m'a demandé si j'étais au Japon ces jours-là. Je lui ai déjà expliqué ma situation mais il l'a oublié. Dès que j'ai expliqué mon projet encore une fois, il m'a envoyé le powerpoint version de ce poème.
"Live A Life That Matters" (by Michael Josephson)
(Pour le regarder, ouvrez cette page et cliquez la première entrée "PowerPoint Présentation".)
Quelle coïncidence! Ce que j'avais pensé a été traduit en anglais. C'était peut-être ce qu'il pensait également.
dimanche 28 octobre 2007
Je vous remercie, les Français
C'est à la fois étonnant et gratifiant. Il s'agit du frais pour étudier à l'université en France. Au Japon, le frais d'admission pour l'université nationale coûte environ 300 000 yen (1 800 E) et le frais de scolarité environ 500 000 yen (3 000 E): 4 800 E au total. En revanche, ici en France je n'ai payé qu'un peu plus de 200 E pour l'inscription. C'est plus de 20 fois moins qu'au Japon. Selon Le Point, on peut étudier à l'université française pour un prix d'un portable. Le Point a tout à fait raison. C'est vraiment un autre monde. Les Français, je vous remercie de tout mon cœur de cette occasion.
Radio Classique
Je ne regarde pas la télévision à la maison, mais écoute la radio tous les jours presque tout le temps. Après avoir surfé toutes les chaînes, j'ai finalement décidé d'être fidèle à la Radio Classique. Chaque fois j'allume la radio, elle me répond « Vous écoutez Radio Classique » ou encore « Vous êtes bien ... vous êtes bien sur Radio Classique ». Le son de la dernière syllabe qu'on ne peut trouver ni en japonais ni en anglais, ça m'assure être en France. Sur cette chaîne, je peux écouter la musique l'un après l'autre que j'ai touchée depuis mon enfance. Je me sens comme si je savourais encore un fois ma vie en écoutant sa musique.
vendredi 26 octobre 2007
Les cours très bien organisés
Deux semaines ont déjà passé. Très vite ! J'ai reçu beaucoup d'information. Absorber tout cela, c'est une tâche au-dessus de mes capacités. Tout d'abord, les profs parlent le français différent de celui que j'écoutais au Japon. Je dois simplement laisser le temps passer.
Il y avait quelques problèmes concernant l'organisation du cours. Il s'agit plutôt de l'inscription au cours. Deux cours étaient surinscrits ! Comme l'indique la photo d'aujourd'hui, il y avait des étudiants debout et assis dans la salle. J'ai dû m'asseoir sur le plancher pour entendre la conférence de deux heures, pour la première fois dans ma vie. Une expérience très intéressante ! Un autre exemple. Le cours du français a été divisé en deux classes. À l'origine ce cours était pour trois heures, mais maintenant réduit à une heure et demi, à ma déception.
Je ne sais pas si c'est un problème typique en France ou non, mais quelque chose au niveau de l'administration ne marche pas bien, je crois. Je voudrais vos commentaires.
dimanche 14 octobre 2007
La première semaine
J'ai survécu la première semaine à l'université et attends maintenant la deuxième. Le premier cours était du latin. Je ne savais pas du tout cette langue mais le tempo de ce cours était très bon (= vite), je dirais "trop" vite. Je me suis senti comme si j'avais été jeté dans l'océan même si je ne savais pas comment nager. Horrible ! Mais je pense maintenant que c'était une bonne initiation pour les gens comme moi. Ce cours me pousse à l'étudier. Le cours de français langue étrangère, en revanche, n'était pas très difficile, peut-être parce que tous les étudiants ne sont pas francophones, bien entendu, et que le prof avait soin de nous faire comprendre le français. Le tempo était agréable. Et ensuite, le cours de logique, etc., etc.,,
dimanche 7 octobre 2007
Langues étrangères
Les langues étrangères qui sont proposées à notre université sont:
allemand / anglais / arabe / chinois / espagnol / français langue étrangère (FLE) / italien / portugais / russe / grec / latin. Malheureusement, pas de japonais. Tout naturellement, je prends FLE. Je dois faire cela. Tout dépend de ma capacité à maîtriser cette langue très difficile. De plus, les langues anciennes m'intéressent beaucoup. C'est pas nécessairement de point de vue pratique: latin pour mieux comprendre la langue latine, surtout le français, par exemple. Mais, quelque chose d'ancien m'attire. La vie de nos ancêtres et sa trace, ce sont des choses que j'aimerais savoir sans être intervenu par la langue active. Je voudrais écouter directement leurs voix. Si j'avais le temps et l'énergie,,,
vendredi 5 octobre 2007
Un mois à Paris
A la fin de mois d'août je suis finalement venu à Paris pour m'y installer pendant plusieurs années, j'espère. Heureusement j'ai pu trouvé un appartement presque parfait en banlieue de Paris. Il a la vie magnifique. J'en profite tous les jours. Bien que j'aie rencontré plusieurs difficulté pour commencer la vie ici, tout est arrangé maintenant. L'inscription à l'université est aussi presque fini. Je suis heureux d'avoir pu me préparer à l'heure. L'université commencera la semaine prochaine. Est-ce que je peux suivre la conférence ? C'est mon grand problème.
samedi 7 juillet 2007
BENJAMIN CHEE CHEE
J'ai récemment reçu un cadeau d'un couple canadien-japonais: MT et UN, qui habitent à Montréal au Canada. C'était un tableau par cet homme.
Benjamin Chee Chee (Ontario, 26 mars 1944 - Ottawa, 14 mars 1977)
Né à Temagami, dans l'Ontario, il fut avant tout un autodidacte en peinture et en dessin. Il n'a que 2 ans quand son père meurt et il perd ensuite toute trace de sa mère. Sa volonté de réussir comme peintre s'explique en partie par son désir de retrouver sa mère.
Il fut un membre de premier plan de la 2ème génération des peintres indiens du groupe Woodland, mouvement artistique des indiens autochtones né au début des années 60 et devenu depuis une des grandes écoles artistiques du Canada. À la différence de nombre de ses contemporains, Chee Chee subit l'influence de l'art abstrait moderne. Alors que la plupart des jeunes artistes du mouvement Woodland se contentent d'imiter le style du fondateur Norval Morrisseau et d'illustrer leurs mythes et leurs légendes au moyen d'une écriture directe et "primitive", Chee Chee adopte un style graphique plus dépouillé, réduisant la ligne et l'image selon la tendance principale de l'art moderne dans le monde.
À 32 ans, parvenu au sommet de son jeune succès de peintre et auteur de gravures, Chee Chee met tragiquement fin à ses jours.
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Le titre du tableau est "Autumn Flight". Ont-ils pensé à moi qui allais partir en France cet automne ? C'est très gentil de leur part.
mercredi 4 juillet 2007
J'AI REÇU LE VISA AUJOURD'HUI
Il y a deux semaine, j'ai soumis tous les documents requis pour obtenir le visa étudiant. Aujourd'hui j'ai obtenu le visa (désigné "transit Schengen"). Je me sens finalement prêt à commencer le déménagement. Cependant, plus j'y pense, je deviens de plus en plus frustré et déprimé. C'est la vie, peut-être, et je dois l'accepter.
mardi 3 juillet 2007
JE ME PRÉPARE POUR ....
mercredi 20 juin 2007
LA RÉPONSE FAVORABLE DE PARIS
Hier soir, j'ai finalement reçu la réponse d'une université parisienne. Je suis très heureux d'avoir été accepté comme master de philosophie et de savoir qu'il y a des gens sur Terre qui trouvent en moi quelque chose d'intéressant. Pour le reste de ma vie, je voudrais savoir le sens de ce que j'ai fait et de l'activité scientifique plus large en étudiant l'histoire et la pensée de l'être humain.
samedi 9 juin 2007
POUR COMMENCER
Je suis chercheur scientifique à Tôkyô dans un domaine de la biologie. En 2001, la langue française m'est subitement venue. À ce jour, je ne sais pas pourquoi. En 2005, un de mes amis français m'a dit dans notre conversation le nom d'un philosophe français, Georges Canguilhem. Dès que je l'ai entendu, je me suis senti très étrange, dont le sentiment était difficle à expliquer. Mais je savais que cela allait ouvrir la porte à quelque part. Rétrospectivement, cette rencontre avec mon ami était le moment décisif. En 2007, j'ai décidé d'étudier la philosophie des sciences à Paris. J'attends maintenant la réponse d'une Université à Paris. Dans ce blog, je vais écrire ce qui aura lieu dans mon esprit au cours de mes activités.
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