jeudi 31 mars 2011

Relaxing all day, reading a new book


I don't know why, but I didn't feel like working yesterday and today. Relaxing all day in the apartment. Unconsciously, I may be relieved by the acceptance of my first paper in this field. Yesterday I received a book Dr. Carl Craver suggested me to read. As I leafed it through, the philosopher author tries to search for a new method for philosophy and for philosophy of science. I find his belief interesting and important that "if what I have to say is not useful to scientists I have not yet done my job right". In other words, his philosophical approach and message have to stimulate scientific activities and thinking. I share his feelings about how philosophy and science are interrelated. It is only the beginning of the book. I may correct this impression and add something else later.

mercredi 30 mars 2011

Écouter Henri Atlan


Cet après-midi, j'ai écouté la conférence de Henri Atlan (né le 27 décembre 1931 en Algérie). Il est Professeur Emérite de Biophysique et Directeur du Centre de Recherche en Biologie Humaine, hôpital universitaire Hadassah, Jérusalem, Israël, membre du Comité consultatif national d'éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé de 1983 à 2000, Directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). J'ai ses quelques livres, dont La philosophie dans l'éprouvette (2010). Le titre de sa présentation est " Qu'est-ce qu'un modèle ? ". Voici son résumé.

L'évolution récente de la biologie a accéléré l'émergence d'une science de la complexité. L'analyse des systèmes complexes a bénéficié du développement de techniques diverses de modélisation communes à plusieurs disciplines. Mais différentes sortes de modèles n'ont pas les mêmes avantages et inconvénients. En outre des limites aux possibilités de la modélisation quant aux rapports des modèles à la réalité ne doivent pas être négligées : sous-détermination des modèles par les observations, variabilité et non reproductibilité. (jeudi 24 mars 2011)








mardi 29 mars 2011

A new journal launched


I received an email today from the Japanese Society for Immunologists that a new journal has been launched. This journal Frontiers in Immunology is now official journal of IUIS (International Union of Immunological Societies) for the international community of immunologists. Here is an extract of the message from the IUIS.

This is something that the immunological community has been waiting for a long time. There are many good journals around, but there is a clear need for a new type, coherent and strong journal that everybody can feel comfortable with. And not just one journal but many that cover the whole immunology field. If you feel something is missing, we (or you) can add it! Many immunologists feel that there are biases and barriers in the current publishing systems restricting the appearance of full spectrum of activities.

IUIS has made the agreement with Frontiers under the conditions that the publishing process will be fair, unbiased, yet it would not compromise with quality. In addition to publishing, Frontiers will develop other activities on its pages: news forum, handling of meeting proceedings and networking among immunologists. It can provide a platform for societal activities of the many immunological societies at various levels. We hope to generate a world map of immunology on its pages.


The beginning is exciting but the future is in the hands of people in the field who are struggling in the environment, rather harsh. I found it interesting because the journal tries to solicit, albeit partially, a systematic understanding and an integrative thinking in the field. It may be worth looking after its development.


lundi 28 mars 2011

Le premier article non-scientifique a été accepté


Cet matin, je suis allé à la sous-préfecture pour remettre le titre de séjour. Cela 'est passé sans aucun problème. De retour à la maison, j'ai reçu une bonne nouvelle d'une revue que mon premier article dans ce nouveau domaine a été accepté. Je ne pouvais pas imaginer ce jour avant de commencer. En tout cas, c'est le commencement pour le futur imprévisible.

Dans après-midi, j'ai réfléchi à la bibliothèque, comme d'habitude, sur comment aborder des questions que j'allais présenter à la conférence en juin à New York. Il s'agit du grand dessein du projet avant d'entrer dans les détails. J'espère préparer un manuscrit en même temps. Mais, pour aujourd'hui, le progrès était minimal, peut-être à cause du nez bouché.

dimanche 27 mars 2011

Le Japon du passé et du présent manque de l'esprit scientifique et philosophique



L’heure d’été a commencé aujourd'hui. C'est le commencement de la saison que j'aime beaucoup. Je vais profiter de la soirée prolongée.

Je suis resté toute la journée à la maison en regardant des youtube vidéos sur l'histoire japonaise pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. Ce furent révélateurs et très intéressants. J'ai aussi écrit un petit essai pour mon blog en japonais. Il s'agit de ce qui signifie l'action de penser. Dans cet essai, j'ai souligné qu'il était important de devenir seul et de sortir psychologiqument de leur affiliation professionnelle pour réfléchir sur des problèmes à la fois d'une manière éthiquement correcte et indépendamment de toutes les contraintes liées. Je pense que cette attitude aboutit éventuellement au jugement scientifique et holistique et est nécessaire pour le Japon face à la crise épouvantable. Il me semble que sa pensée et sa décision sont fortement affectées par des facteurs non-scientifiques.


samedi 26 mars 2011

Écouter les Suites pour violoncelle seul


Église St-Éphrem



Sur le chemin de l'ENS hier, j'ai remarqué que le concert aurait lieu le soir dans une église rustique. Le progamme était Les Suites pour violoncello de JS Bach. J'ai tout oublié cette rencontre pendant le colloque, mais après une expérience agréable au colloque, je m'en suis souvenu.



Timothée Marcel, violoncelliste



Le soliste était jeune. Sa performance m'a rappelé beaucoup de choses, surtout après la calamité au Japon. Le rappel était le Prélude de numéro 1.








vendredi 25 mars 2011

At a meeting held at ENS



When I was a master, I walked around this neighborhood almost everyday. It has already passed two years since then. Amazing! Those times are still with me, juste à côté de moi. Today I went to the ENS to attend the international symposium on mechanisms. The entrance was like this. It reminded me of my student days. One of the reasons that I went there was to listen to his talk and to talk with him.



Pr. Carl Craver
(Washington Univ., USA)


Last October, I attended the seminar of Ken Schaffner (Univ. Pittsburgh) in Paris. After the seminar, I asked him for some information and he promised to immediately contact his colleagues in the States. And Carl was one of them who responded my questions and proposed to meet in March. Apparently, this symposium was already scheduled at the time.

His talk was interesting because it seems to explore a new domain of philosophy of science. And his style of philosophizing is to dig deep into the actual scientific data and developments, and to analyze their significance in light of philosophical and historical ideas. There is little metaphysical contemplation. He seems to like bottom-up approaches. After the seminar, I mentioned about my personal trajectory and attitude toward philosophy. He immediately recommended to read a book that supposed to contain all I wanted to know. It was a nice meeting.




jeudi 24 mars 2011

Exposition "Mortensen & ses amis" à la Maison du Danemark




Lorsque je me suis promené hier sur l'Avenue des Champs Elysées, j'ai rencontré cette exposition, "Mortensen & ses amis". Heureusement, j'étais seul dans la salle. Voici quelques oeuvres de Richard Mortensen (23 October 1910 - 6 January 1993).



Mortensen, Hommage à A. Herbin
(1960)




Mortensen, Les délices ripolines
(1950-51)




Mortensen, Sans titre - r27
(1960)




Mortensen, Opus Rouen
(1956)




Mortensen, Rue Notre Dame des Champs 1
(1958)




Mortensen, Coeur de taureau / Arles 3
(1957)



Selon l'introduction, Richard Mortensen est l'un des pionniers de l'art abstrait au Danemark et un très grand coloriste de la peinture de notre temps.
La rencontre avec le milieu parisien autour de la Galerie Denise René depuis l'été 47 est l'occasion pour Mortensen de commencer à réaliser cette idée d'un langage international, libre de tout élément subjectif ou représentatif, réduit à un stimulus visuel dynamique, qui fait naître des associations de formes. ... Même dans ses compositions géométriques les plus strictes, la ligne garde sa liberté et sa générosité. Grâce à sa sensibilité graphique, Mortensen réussit à donner à des compositions extrêment simples une forte charge de vie spontanée.


mercredi 23 mars 2011

À la conférence "Spécial Solidarité Japon"



Ce matin j'ai reçu un livre de scientifique anglais avec l'esprit philosophique, qui travaillait aux États-Unis. Dans l'introduction, j'ai trouvé ces phrases qui étaient passionnantes à lire.

"In the nature of the case, an explorer can never know what he is exploring until it has been explored. He carries no Baedeker in his pocket, no guidebook which will tell him which churches he should visit or at which hotels he should stay. He has only the ambiguous folklore of others who have passed that way. No doubt deeper levels of the mind guide the scientist or the artist toward experiences and thoughts which are relevant to those problems which are somehow his, and this guidance seems to operate long before the scientist has any conscious knowledge of his goals. But how this happens we do not know."



M. Jacques Attali (né le 1er novembre 1943 à Alger)


Le soir, je suis allé à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour assister à la conférence "Spécial Solidarité Japon". L'invité principal était M. Jacques Attali. Il utilisait de plusieurs reprises le mot "réfléchir", comme "il faut réfléchir beaucoup sur l'immensité de catastrophe, sur l'énergie, sur la nature et la machine". Ce mot était le mot clé pour moi avant de venir ici. Il a souligné l'importance de manifester leur présence au Japon et leur gratitude aux japonais, parce que la tradition japonaise et sa sensibilité sont chères à la culture française.



M. Yutaka Sado (né le 13 mai 1961 à Kyōto)


M. Yutaka Sado, chef d'orchestre japonais, était aussi présent, par hasard. Il est à Paris pour diriger l'Orchestre national de France demain. Il va diriger le samedi prochain un autre concert à Düsseldorf. Il a mentionné que l'Orchestre philharmonique de Berlin, l'Orchestre philharmonique de Vienne et beaucoup d'autres allaient jouer pour les victimes de la catastrophe au Japon.

mardi 22 mars 2011

Assister à la première conférence de l'histoire de la physiologie


Ce matin j'ai assisté à la Journée des doctorants. Selon le plan initial, quatre personnes devraient prendre la parole, mais deux d'entre eux étaient absents. Cependant, la conférence s'est terminée comme prévu. Tous les deux ont tout simplement lu leurs manuscrits. Nous n'utilisons pas cette manière de présentation dans le domaine des sciences biomédicales, donc quand je l'ai entendu pour la première fois, j'ai été bien surpris, à vrai dire. En tout cas, c'était le temps très dense. J'ai passé tout l'après-midi à la bibliothèque, comme d'habitude.

lundi 21 mars 2011

Regarder le Japon de l'extérieur


Aujourd'hui aussi, toute la journée à la maison. Je lis, je reste, et je regarde le CNN et la BBC sur internet et des vidéos en japonais sur youtube. Tous les programmes sont, d'une façon ou d'une autre, liés à la situation actuelle au Japon. Le problème sera comment contenir ou minimiser la contamination nucléaire dans l'environnement. En fait, rien ne commence vraiment encore. J'ai aussi remarqué l'absence de message du chef de l'état japonais au monde extérieur.

dimanche 20 mars 2011

Commencer à lire "L'anticonformiste" de Luc Ferry



Je suis resté à la maison toute la journée aujourd'hui. Ce matin j'étais sur le verandah. Tout d'un coup, j'entends la chanson américain "I've got you under my skin" à la radio, Radio Classique, ce qui m'apporte un souvenir du matin du week-end à New York où j'ai vécu pendant 5 ans quand j'étais jeune.

Je commence à lire le livre de Luc Ferry, L'anticonformiste : Une autobiographie intellectuelle, entretiens avec Alexandra Laignel-Lavastine. Je l'ai acheté hier peut-être parce que son titre m'a attiré. Comme vous le voyez, c'est un livre d'entretiens qui est passionnant à lire.


samedi 19 mars 2011

La leçon japonaise : Un essai du Nouvel Observateur


Cet après midi, je suis sorti pour voir le Salon du Livre 2011. Mais, en regardant trop de monde à l'entrée, j'y ai renoncé. Au lieu de cela, j'ai décidé de faire une promenade. Dans une petite librairie, j'ai trouvé les images du Japon dans les couvertures des hebdomadaires, y compris Le Point, L'Express, et Le Nouvel Observateur, tout naturellement.

Dans son essai, Jean-Claude Guillebaud, Le Nouvel Observateur, a souligné que la cohésion sociale était à la base du « calme » collectif impressionnant du Japon et qu'elle garantissait le dynamisme d'un pays et la vraie source d'énergie d'une communauté humaine. En examinant la situation en France, en revanche, il conclue que la cohésion sociale ou le « moral » d'un pays n'existe pas. Il y a deux facteurs. L'un est qu'il n'y a pas de sentiment de justice et qu'une augmentation indécente des inégalités devient invalidante en démobilisant le corps social. Le seconde facteur est la présence d'élites largement disqualifiées. Leur goinfrerie pathologique et le dédain envers des classes « populaires » érode ce qu'il reste de civisme dans une société. Il finit son essai par « La vieille Europe en est là. Si loin du Japon... ».

vendredi 18 mars 2011

Un jour de repos


J'avais l'intention d'assister au séminaire aujourd'hui, mais j'y ai renoncé parce que j'avais besoin de repos. Au lieu de cela, j'ai regardé les programmes du CNN couvrant les nouveaux développements en Libye et au Japon. Il me semble que la couverture de la Libye est de plus en plus dominante que celle du Japon. Plus tard dans l'après-midi, je lis dans un café près de chez moi un article sur l'histoire de l'immunologie.


jeudi 17 mars 2011

Mon allergie recommence après 3 ans de hiatus


Depuis que je suis venu ici à Paris en 2007, mon allergie aux pollens de cèdre était silencieuse. Donc c'est un paradis ou presque, jusqu'il y a deux semaines environ. Cependant, mon nez coule et puis bouché. J'éternue consécutivement et je me sens fatigué. Il me semble que les jours de l'allergie sont horriblement de retour. Je ne sais pas l'allergène cette fois-ci. Après tout, il n'y a pas de paradis sur Terre.

mercredi 16 mars 2011

Nous japonais ont besoin de quelque chose d'autre que les chiffres


Ce matin, je suis allé à la bibliothèque et ai fait des plans pour un petit essai. J'ai assisté aux deux séminaires cet après-midi et suis retourné à la bibliothèque dans la soirée. Et après j'ai passé quelques heures dans un restaurant japonais, en discutant la situation au Japon. Il ne s'agit pas de la condition actuelle causée par le séisme et le tsunami, mais de l'état d'âme des japonais, notamment du manque d'espace spirituel, qui n'est pas directement liée à son travail. On peut dire que cette espace est de la nature philosophique.

mardi 15 mars 2011

Un jour somnolent


J'ai passé quelques heures à la bibliothèque à lire un livre sur la théorie de l'information. Il est bien écrit et facile à suivre. Cependant, tout à coup j'ai eu envie de dormir. Je ne pouvais pas rester éveillé pendant la dernière heure. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ça ce qui s'est passé.

lundi 14 mars 2011

Les mots d'Edgar Morin


Ce matin, j'ai eu le temps de feuilleter le nouveau livre d'Edgar Morin (né à Paris le 8 juillet 1921), La Voie. Voici quelques citations:

La réforme de la connaissance appelle une réforme de pensée. La réforme de la pensée appelle une pensée de la reliance qui puisse relier les connaissances entre elles, relier les parties au tout, le tout aux parties, et qui puisse concevoir la relation du global au local, celle du local au global. Nos modes de pensée doivent intégrer un va-et-vient constant entre ces niveaux.

Le problème crucial de notre temps est celui de la nécessité d'une pensée apte à relever le défi de la complexité du réel, c'est-à-dire de saisir les liaisons, interactions et implications mutuelles, les phénomènes multidimensionnels, les réalités à la fois solidaires et conflictuelles.

La connaissance doit savoir contextualiser, globaliser, multi-dimensionnaliser, c'est-à-dire être complexe. Seule une pensée apte à saisir la complexité non seulement de nos vies, de nos destins, de la relation individu/société/espèce, mais aussi de l'ère planétaire, peut définir les réformes vitalement nécessaires pour changer de voie. Seule une pensée complexe peut nous armer pour préparer la métamorphose à la fois sociale, individuelle et anthropologique.


dimanche 13 mars 2011

En regardant le CNN et la BBC, je me souviens des médias de masse japonais


Ce matin, j'ai regardé le CNN et la BBC sur internet pour mettre à jour la situation au Japon et été frappé par les images épouvantables. C'est vraiment une catastrophe d'une fois par millénaire et il est difficile de regarder ce qui s'est passé et se passe dans la région de Tohoku. En regardant le CNN et la BBC, j'ai noté une différence significative du style de reportage avec celui du Japon. Leur attitude d'atteindre la «vérité» est plus rigoureuse et plus scientifique, pour ainsi dire. Il me semble aussi que leurs analyses des choses sont plus intégrales et plus globales que celles des japonais. J'avais l'impression d'être capable de saisir ce qui se passe d'une manière crédible par le CNN et la BBC, par exemple. Il y a au fond une sorte de méfiance envers les médias de masse japonais, peut-être.


samedi 12 mars 2011

Saint-Germain-en-Laye pour la première fois en 8 ans


Aujourd'hui, je me suis promené dans Saint-Germain-en-Laye. Il y a environ 8 ans, j'ai visité pour la première fois cette ville lors de mon voyage d'affaire. C'était deux ans après ma rencontre par hasard avec la langue française. À ce moment-là, tout en France était nouveau pour moi et j'ai bien aimé ma promenade dans la ville. Je me souviens très bien du temps passé dans une petite librairie où j'ai acheté deux livres suivants:

Henri Thomas : De profundis Americae : Carnets américains, 1958-1960
Rainer Maria Rilke : Lettres à une amie vénitienne

Cependant, je n'ai pas la trouvé cette fois. La ville ressemblait à toutes les autres villes en France. Le temps a passé ... sans aucun doute. Après avoir lu pendant quelques heures dans un café banal, je suis revenu sous la pluie.

vendredi 11 mars 2011

C'est une véritable catastrophe !


Hier, je me suis demandé pourquoi un scientifique qui avait établi un nouveau concept est mort à l'âge de 60 ans. S'il avait vécu plus de 60 ans, il aurait pu contribuer beaucoup plus au développement de la science. Donc, pourquoi pas à l'âge de 70 ou 80 ans ? Je ne le sais pas. Par-dessus tout, ce n'est pas la question scientifique. Puisqu'il s'agit d'un problème isolé et individuel, on peut trouver une explication fataliste, par exemple. Cependant, comment expliquez-vous ce qui s'est passé dans le séisme et le tsunami au Japon ?

Séisme au Japon : inquiétude autour des centrales nucléaires (Le Monde 11 mars 2011)

Pourquoi plusieurs centaines de personnes ont-ils dû mourir, apparemment sans raisons ? Je pense que personne ne peut donner l'explication raisonnable. C'est une véritable absurdité qui est et sera toujours avec nous. On ne peut pas débarrasser de l'absurdité dans notre vie sur Terre. C'est pour cela que nous avons besoin des choses non-scientifiques, peut-être.

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(13 mars 2011)
Satellite Photos of Japan, Before and After the Quake and Tsunami
(The New York Times, March 13, 2011)


jeudi 10 mars 2011

C'est le temps de reprendre le latin ?


Je suis allé à la bibliothèque pour ramasser des documents scientifiques. Cependant, au lieu de cela, je devais préparer d'autres documents, ce qui m'a pris quelques heures. Le leçon que j'ai appris là, c'est qu'il faut ouvrir la messagerie après avoir fini le travail.


Voici quelques mots latins que j'ai vus hier.

ex umbris ad lucem

(from the shadows/darkness and into the light)

ex umbris et imaginibus in veritatem
(out of the shadows and images/phantasms into the truth)

The Times, November 26, 2008
Ex umbris et imaginibus in veritatem

Quand est-ce que je peux sortir de l'obscurité pour atteindre la vérité ?
Soit dit en passant, j'ai envie de recommencer à étudier le latin.


mercredi 9 mars 2011

La journée de l'école - la bibliothèque - le film "The Rite"


Ce matin, je suis allé à la journée de l'école doctorale. Il s'agissait de généralisation. Après, j'ai passé quelques heures dans la bibliothèque pour lire mes vieux dossiers.

Sur le chemin du retour, je suis entré dans le cinéma pour regarder "The Rite" d'Anthony Hopkins. Ce film est inspiré par la vraie histoire des exorcistes américains. Personnellement, je n'étais pas vraiment impressionné.

Ce qui m'a frappé ce soir, c'est que quand j'en suis sorti, je me sentais désorienté. J'ai complètement oublié où j'étais. C'était à cause du film ou simplement du manque de concentration causée par la fatigue ? Ou ça signifie le début de quelque chose ? Ou encore... ?



mardi 8 mars 2011

Écrire la thèse en quelle langue ?


Tout naturellement, j'avais l'intention d'écrire la thèse en français, comme tous les mémoires en master 1 et 2. Lorsque j'ai eu rendez-vous avec mon professeur, j'ai trouvé qu'il était aussi possible d'écrire en anglais. Toutefois, mon intention n'a pas changé du tout.

Il y a deux semaines environ, j'ai repris ce blog en français, en plus du blog japonais. Grâce à cette brève expérience, j'ai remarqué un changement dans mon utilisation de la langue. Lorsque j'utilise seulement le japonais dans la pensée quotidienne, mon imagination fonctionne assez librement, bien entendu. Cependant, après avoir recommencé le blog en français, je me sens curieusement comme si le monde de la pensée quotidienne en japonais rétrécissait. Je ne sais pas pourquoi, mais à la fin de ma carrière professionnelle dans laquelle l'anglais était la langue officielle, j'ai appris que mes pensées en japonais ont été plutôt médiocres.

Contrairement à l'écriture de la science naturelle, la façon dont la discussion en sciences humaines est effectuée est subtile et son activité peut être définie comme jeu de langage. Au vu de mes expériences personnelles, je dois réfléchir sérieusement sur la langue utilisée dans l'écriture. Bien sûr que je voudrais écrire la thèse en français respectable. Mais en pratique, il peut être intéressant de repenser la possibilité de penser d'abord et écrire en anglais pour saisir le plus précisément et le plus profondément possible ce qui est dans mon monde intérieur. Pour l'instant, je laisse deux options, l'anglais d'abord ou le français d'abord, ouvertes et continue à examiner ce qui est le mieux pour moi.


lundi 7 mars 2011

Écouter Ana Moura toute la journée




Samedi dernier, j'ai trouvé dans une librairie le CD de Ana Moura (née en 1979), chanteuse portugaise de fado.

Moura ana leva-me aos fados (2010)

À l'audition, je l'aimais toute de suite. Elle est encore jeune mais a l'air mature dans sa voix et dans son ambiance. J'ai écouté toute la journée hier sa musique sur la toile. Plus précisément, j'ai regardé le temps couler en écoutant sa musique. Ça ne m'étonne pas, puisque ça m'arrive de temps en temps. Voici quelques exemples.



















dimanche 6 mars 2011

Vieillir en France après 80 ans


Ce matin, l'article du Monde, "Vieillir en France", a attiré mon attention. Il ne s'agit pas de discuter ce problème mais de laisser ceux qui ont plus de 80 ans parler de leurs pensées sur la vie et de leurs vies quotidiennes. La manière dont leurs paroles sont présentées est merveille et sympathique. Malgré la restriction physique, il me semble qu'ils se libèrent de tout. Après avoir apprécié cette présentation, je me sens aussi libre.

Vieillir en France (Le Monde, 25 février 2011)

samedi 5 mars 2011

J'ai découvert Alexandra David-Néel


Alexandra David-Néel

(24 octobre 1868 - 8 septembre 1969)


À la librarie d'hier, j'ai découvert des livres et des DVD d'une femme qui s'appelait Alexandra David-Néel, orientaliste, chanteuse d'opéra, écrivaine et exploratrice. Selon wiki, 4 ans après sa mort à l'âge de presque 101 ans, ses cendres ont été transportées à Vârânasî pour être dispersées avec celles de son fils adoptif dans le Gange. On peut trouver le thé et le portefeuille qui ont été nommés après elle.













vendredi 4 mars 2011

À la bibliothèque, comme d'habitude


Roy Lichtenstein "Water Lilies"
(1996) Tapisserie d'Aubusson
Roy Lichtenstein Foundation


Je suis allé à la bibliothèque sans réservation. L'un des problèmes récents est qu'il devient de plus en plus difficile de réserver une place via internet. J'ai parlé de cette situation avec une concierge, qui m'a répondu, " Mais, c'est peut-être mieux que la situation du métro à Tokyo ? ". Je devais être d'accord avec elle. Lorsque je suis entré dans une salle de lecture après quelques minutes d'attente, je me suis plongé dans un travail prévu. Tout s'est bien passé aujourd'hui.

jeudi 3 mars 2011

Deux aphorismes de Kafka



Avant de commencer à travailler à la bibliothèque, j'ai passé quelques temps dans un librarie. Un livre de Tolstoï et les aphorismes de Kafka ont attiré mon attention. Voici deux citations de Kafka.

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« Passé un certain point, il n'est plus de retour.
C'est ce point qu'il faut atteindre. »

« La vérité est indivisible et ne peut donc se connaître elle-même ;
qui dit la connaître est forcément mensonge. »


Franz Kafka, Les aphorimes de Zürau (Gallimard, 2010)

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Selon Kafka, atteindre "the point of no return" et « franchir le Rubicon » (Alea jacta est, signifiant « le sort en est jeté » ou « les dés sont jetés »), c'est apparemment important dans la vie. Jusqu'ici, je me suis senti au moins deux ou trois fois comme si je franchissais le Rubicon. C'était bon pour moi ? Je ne le sais pas.

Kafka pensait-il au fond qu'il était impossible de comprendre des choses sans diviser ? En ce sens, était-il réductionniste ? Ou voudrait-il dire que la vérité réside dans une forme la plus élémentaire, donc indivisible, qui échappe à la définition précise ? Ou encore...




Mmes Sayori (Vice Présidente d'Alea Japon) et
Hiroko Inoue (présidente)



Dans la soirée, J'ai écouté l'histoire du thé chinois et japonais. Étonnamment, le nom de la société des présentatrices était Alea jacta est Japon. Quelle conincidence !!

mercredi 2 mars 2011

Mots de Stendhal


Stendhal

(né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris)


J'ai commencé à lire le Journal de Stendhal il y a quelques jours. Je trouve que son expression n'est pas sophistiqué mais plutôt simple. J'ai tout de suite aimé son style. Je suis également étonné de trouver qu'il était toujours malade (par exemple, la fièvre tous les jours, ou presque). Selon son médecin, sa maladie habituelle est l'ennui et beaucoup d'excercice, beaucoup de travaux et jamais de solitude le guériront. Voici quelques mots de Stendhal quand il avait 18 ans.

« Presque tous les malheurs de la vie viennent des fausses idées que nous avons sur ce qui nous arrive. Connaître à fond les hommes, juger sainement des événements, est donc un grand pas vers le bonheur. »

« Il y a une chose tout simple, c'est que pour faire quelque chose il faut travailler, et travailler à tête reposée. Le matin me paraît propre à cela. Je pense que je pourrai me coucher à dix heures au sortir du spectacle. Dans ce cas, je pourrai me lever à six ; et depuis six jusqu'à dix, j'aurai quatre heures de bon travail. Je ne sais si c'est le temps de la journée où l'on est le plus en train, mais je vois bien que c'est la seule partie où je puisse travailler d'une manière un peu suivie. »

mardi 1 mars 2011

Journée de lecture à la bibliothèque


Aujourd'hui, il y avait du vent froid. Je suis allé ce matin à la bibliothèque pour entreprendre un nouveau projet, mais je n'avais pas envie de le faire. Au lieu de cela, j'ai commencé à lire un article de synthèse (d'environ 10 pages) à partir d'une revue scientifique. En me réfléchissant sur tous les aspects liés à ce sujet, j'ai apprécié de 5 heures de lecture. C'est vraiment rare de lire des articles scientifiques comme ça. Je me suis senti rafraîchi et animé quand j'ai quitté la bibliothèque.