dimanche 15 février 2009

« Bordeaux » par François Mauriac


« Nous aimons notre ville comme nous-mêmes, nous haïssons comme nous-mêmes. Impossible de la renier, impossible de ne pas saluer en elle notre mère par le sang ; et mieux encore que notre mère ; nous avons beau jouer au Parisien, nous réjouir de vivre à Paris ; Bordeaux sait bien que lorsqu'il s'agit de descendre en nous-mêmes, romanciers, pour y chercher des paysages et des êtres ce ne sont point les Champs-Elysées ni les boulevards que nous y trouvons, ni nos camarades et nos amies des bords de la Seine, mais les propriétés de famille, les vignes monotones, les landes sans éclat, les plus sombres banlieues aperçues à travers les vitres brouillées de l'omnibus de collège ; et nos personnages naissent pareils, non à cette belle dame chez qui je dîne ici, ni à ce maître dont j'écoute les paroles ; mais pareils à mes grands-parents campagnards, à mes cousins de la lande, à toute cette faune provinciale qu'autrefois j'épiais, enfant chétif. »


« Bien heureux les errants, les voyageurs qui accumulent assez de paysages et d'horizons nouveaux entre eux et leurs jours révolus, pour ne plus entendre dans leur cœur les cloches submergées ! »


« Chaque destinée humaine comporte une révélation où, comme dans la révélation chrétienne, les prophéties ne prennent de sens que lorsque les événements les ont éclairées. Bordeaux te rappelle cette saison de ta vie où tu étais entouré de signes que tu ne sus pas interpréter. Alors la ville maternelle touchait doucement toutes les places douloureuses de ton cœur et de ta chair pour que tu fusses averti et que tu te prémunisses contre le destin ; elle t'a exercé à la solitude, à la prière, à plusieurs sortes de renoncements. En prévision des jours futurs, elle t'emplissait de visages grotesques ou charmants, de paysages, d'impressions, d'émotions, enfin de tout ce qu'il faut pour écrire. »

Franàçois Mauriac « Bordeaux »


dimanche 8 février 2009

Musée des Beaux-Arts : La quatrième journée à Bordeaux (IV)

Il faisait beau aujourdhui toute la journée.
J'ai visité le Musée des Beuax-Arts de Bordeaux.



 





Voici quelques oeuvres au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

























samedi 7 février 2009

Je me sens plus proche de Montesquieu : La troisième journée à Bordeaux (III)





Montaigne
(Place des Quinconces)




Montesquieu
(Place des Quinconces)










23-25 rue de Rousselle



Après avoir visité la maison natale de Montaigne, j'ai cherché la maison de femme de Monstesquieu. Mais je ne pouvais pas la trouver. Quand j'ai pensé à quitter la rue Neuve, deux femmes sont sorties d'un vieux bâtiment, presque moyenâgeux.



La femme (gauche) m'a conduit à l'addresse correcte, l'impasse de rue de Neuve.




Au bout de l'impasse il y avait une maison qui était la plus vielle maison à Bordeaux. Selon elle, cette maison est du 16e siècle et M. Montesquieu habitait séparément. Sa femme Jeanne était intelligente et de la famille riche, mais n'était pas jolie, probablement.





M. Montesquieu, cependant, aimait à parler avec elle et presque tous les jours il y est venu en marchant dans cette impasse.




Aller et




Retour













Tombeau de Michel de Montaigne (Musée d'Aquitaine)





La maison de femme de M. Montesquieu
(Musée d'Aquitaine)




Deux historiennes du Musée d'Aquitaine m'ont donné l'information sur le tableau ci-dessus et sur Montaigne.



vendredi 6 février 2009

La deuxième journée à Bordeaux (II)


La deuxième journée à Bordeaux a commencé avec le sourire du propriétaire de l'hôtel et " Bonne promenade ! ".













jeudi 5 février 2009

À Bordeaux (I)

Après avoir fini mon dernier minimémoire pour semestre 1, je suis allé à la garre Montparnasse pour visiter Bordeaux. Pourquoi Bordeaux ? Je ne sais pas. Peut-être parce que je voulais sentir l'ambiance de Montaigne ou de Montesquieu. Officiellement, en tout cas. Voici quelques photos de la journée 1 !