Deux semaines ont déjà passé. Très vite ! J'ai reçu beaucoup d'information. Absorber tout cela, c'est une tâche au-dessus de mes capacités. Tout d'abord, les profs parlent le français différent de celui que j'écoutais au Japon. Je dois simplement laisser le temps passer.
Il y avait quelques problèmes concernant l'organisation du cours. Il s'agit plutôt de l'inscription au cours. Deux cours étaient surinscrits ! Comme l'indique la photo d'aujourd'hui, il y avait des étudiants debout et assis dans la salle. J'ai dû m'asseoir sur le plancher pour entendre la conférence de deux heures, pour la première fois dans ma vie. Une expérience très intéressante ! Un autre exemple. Le cours du français a été divisé en deux classes. À l'origine ce cours était pour trois heures, mais maintenant réduit à une heure et demi, à ma déception.
Je ne sais pas si c'est un problème typique en France ou non, mais quelque chose au niveau de l'administration ne marche pas bien, je crois. Je voudrais vos commentaires.
Bonsoir,
RépondreSupprimerA quelle université êtes vous sans indiscrétion?
En France, les universités manquent de moyens et cela joue souvent sur leur organisation.
Mais effectivement, elles sont malheureusement réputées être plus désorganisées que les universités anglosaxonnes.
Je me souviens de ma vie à l'université: les étudiants devaient développer une grande autonomie (dans les études, les recherches de renseignements, la vie à l'université...)
De plus, si vous commencez un cursus (ichi nen sei) il n'y a pas d'examen d'entrée comme le nyuu gaku shiken au Japon: donc les études populaires sont prises d'assaut au début, mais beaucoup de gens abandonnent en cours de route.
Je suppose donc que au bout de quelques semaines vous pourrez vous assoire dans l'amphi.
Bon courage!
PS: je vous suggérerais "Je dois simplement laisser le temps passer."
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerMerci de vos conseils, encouragement et corrigé. Curieusement, cette situation ne semblait pas déranger les étudiants du tout. C'était aussi très intéressant pour moi. En tout cas, j'attends quelques semaines.
Je pense que nous sommes habitués à la "désorganisation relative" de la société française. Cela ne devait donc pas déranger vos condisciples.
RépondreSupprimerSi cette désorganisation est relative: c'est qu'elle n'atteint pas un seuil critique empêchant la société de tourner. Mais elle les rend plus difficile. Elle enseigne, je crois, la nécessité d'acquérir un esprit d'initiative et une certaine indépendance.
Il doit être étonnant de vivre en France après le Japon, "la civilisation du service" par excellence où l'organisation est bien plus importante.
Mais il y a beaucoup de choses à apprendre dans une société désorganisée, non protégée.
Pardon pour ce long poste.
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour préciser la culture française. En effet, j'aime une sorte de situation désorganisée. Cela nous donne beaucoup de liberté de penser et agir dans une telle ou telle condition. Comme vous l'indiquez, il me semble que le japonais moyen ne peut pas supporter ce type de désorganisation.