dimanche 27 mars 2011

Le Japon du passé et du présent manque de l'esprit scientifique et philosophique



L’heure d’été a commencé aujourd'hui. C'est le commencement de la saison que j'aime beaucoup. Je vais profiter de la soirée prolongée.

Je suis resté toute la journée à la maison en regardant des youtube vidéos sur l'histoire japonaise pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. Ce furent révélateurs et très intéressants. J'ai aussi écrit un petit essai pour mon blog en japonais. Il s'agit de ce qui signifie l'action de penser. Dans cet essai, j'ai souligné qu'il était important de devenir seul et de sortir psychologiqument de leur affiliation professionnelle pour réfléchir sur des problèmes à la fois d'une manière éthiquement correcte et indépendamment de toutes les contraintes liées. Je pense que cette attitude aboutit éventuellement au jugement scientifique et holistique et est nécessaire pour le Japon face à la crise épouvantable. Il me semble que sa pensée et sa décision sont fortement affectées par des facteurs non-scientifiques.


3 commentaires:

  1. Bonsoir,

    C'est un texte intéressant : quels facteurs non scientifiques ? (les affiliations professionnelles ou autres ?).

    Récemment ,je me suis demandé quels étaient les philosophes japonais (comment mettent-ils en lumière la société japonaise). A ma grande honte, je n'en connais pas.

    RépondreSupprimer
  2. Il y en a beaucoup. Comme vous l'avez mentionné, les Japonais sont en général (!) fidèles et royales à l'organisation auquel ils appartiennent. Dans ce cas, la plupart du temps, ils ne pensent qu'en termes de protection de leur propre intérêt. En d'autres termes, ses pensées n'aboutissent jamais à la réflexion basée sur la valeur absolue, philosophique ou éthique.

    Un autre facteur est profondément enraciné dans la pensée même des bureaucrates ou des hommes politiques. C'est-à-dire, le regard d'en haut envers les gens ordinaires. Cette attitude psychologique est liée à la façon dont le gouvernement et la Tepco, la compagnie mentalement semi-gouvernementale, traitent l'information.

    De plus, et le plus grave, c'est la faiblesse de notre volonté de savoir le plus précisément ce qui se passe devant nos yeux. Cela doit être la condition préalable pour arriver au jugement raisonnable. Mais, peu de gens reconnaissent ce point et la plupart des gens discutent de ce problème sur la base scientifiquement faible. Sans rectifier cette tendance par le biais de l'éducation complètement nouvelle basée sur la méthode philosophique, par exemple, nous allons commettre les mêmes erreurs, tout comme la précédente Guerre.

    RépondreSupprimer
  3. A propos des philosophes japonais, je ne les connais non plus, malheureusement. Kitaro Nishida, (1870-1945) http://fr.wikipedia.org/wiki/Kitar%C5%8D_Nishida, a dit il y a plus de demi siècle qu'il n'y avait pas de philosophie au Japon. Je suis d'accord avec lui, s'il s'agit de notre pensée. Mais je pense aussi qu'il doit y avoir vrais philosophes japonais. Maintenant, peu de temps alloué à la philosophie japonaise.

    RépondreSupprimer