mercredi 13 avril 2011

À l'éxposition "Gallimard, 1911-2011 : un siècle d'édition"



Hier, je suis allé à la BnF mais ne pouvais pas me concentrer sur la lecture. Donc j'ai abandonné le projet et décidé d'assister à l'exposition pour célébrer le centenaire de la création des Éditions Gallimard que Gaston Gallimard (18 janvier 1881-25 décembre 1975) avait crée. Puisque je ne suis pas l'amateur du roman, j'étais un cochon devant plusieurs documents, autrement dit en japonais, 豚に真珠. En français, c'est "donner de la confiture aux cochons", qui vient peut-être de "Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs..." (Évangile selon St. Matthieu 7:6). Cependant, j'ai eu beaucoup de plaisir à regarder des vidéos des écrivains et des philosophes comme suit :

Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)
Annie Ernaux (1940- )
Georges Duby (1919-1996)
Michel Foucault (1926-1984)
Jean Genet (1910-1986)
Simone de Beauvoir (1908-1986)
Élisabeth Badinter (1944- )
Milan Kundera (1929- ): Je me sens proche de cet écrivain qui parle avec l'accent lourd de son pays natal.
Le Clézio (1940- )
Pascal Quignard (1948- )
Michel Tournier (1924- )
Georges Bataille (1897-1962)
Francis Ponge (1899-1988)
Jorge Luis Borges (1899-1986)
Yukio Mishima (1925-1970): Il parle un peu de français. J'ai l'impression de sa façon de parler qu'il est très conscient de la limite ou l'interface entre le soi et l'extérieur, ce qui semble signifier sa forte identité ou indépendance. Cette tendance est plutôt rare parmi les japonais.

2 commentaires:

  1. Je travaille si près et pourtant je ne suis jamais allé à la Bibliothèque Mitterrand... L'exposition semble intéressante.

    J'avais vu sur arte il y a quelques années un reportage sur Yukio Mishima et une interview où il répondait en français. Sa pensée semblait claire.

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  2. C'est une exposition plus intéressante pour quelqu'un qui aime le monde du roman.

    Je suis d'accord avec vous vis-à-vis de Mishima et sa façon de penser. Avant de mourir, il nous a mis en garde au sujet de notre état ​​d'âme. Il s'agissait du manque de l'activité dans la vie intérieure ou des réflexions historiques et philosophiques. Mais les japonais à l'époque ne pouvaient pas le comprendre et la situation est la même aujourd'hui, je pense. J'espère que la catastrophe cette fois-ci va changer quelque chose en nous.

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