lundi 15 février 2010

Rencontre avec Felice Giani


Un jour de neige, j'ai rencontré à la mairie du 5e arrondissement avec Felice Giani (1758-1823), peintre italien du style néoclassique. Voici son parcours.

Il naît à San Sebastiano Curone (Alexandrie ; ital. Alessandria) et étudie à Pavie auprès du peintre Antonio Bianchi et de l'architecte Carlo Antonio Bibiena. Il vécut à Bologne et à Rome où, à partir de 1779, il poursuit ses études à l'Accademia di San Luca. Il commence à travailler avec Christoforo Unterberger et l'architecte Antonio Antolini et reproduit pour Catherine II de Russie les Loges de Raphaël pour l'Ermitage.

En 1786, il débute à Faenza son activité de peintre à fresque qui le caractérisera auprès de l'entourage napoléonien avec des commandes allant du Ministre Aldini (Montmorency) au Prince Baciocchi, époux de Elisa Bonaparte. Le Manifesto del nuovo corso avec Cades, Camuccini, Gagnerauz et Errante réalisé au Plazzo Altieri sur ordre du Prince Emilio Altieri date de 1789-1792. L'activité romaine (Quirinal, Villa Borghese, Palazzo de Spagna, Palazzo Chigi...) correspondra au genre privilégié, voire exclusif qu'adoptera l'artiste, exception faite de la gravure, à l'intérieur de l'activité frénétique du peintre.

En 1790 est fondée l'Académia dei pensieri qui réunit des artistes de différentes provenances : l'habitation du peintre devient alors le lieu de rencontre et de formation de toute une génération de protagonistes du néoclassicisme italien de Camuccini à Sabatelli, Bossi, Dellera, Pinelli, Duranti et Landi. À Paris, Giani dessine les tableaux du Louvre, destinés aux gravures du Musée Français de Robillard et Laurent (1803-1809) et remet à Napoléon, avec l'architecte Antolini, le Proget du Foro Bonaparte ; dès lors l'aventure napoléonienne de notre artiste prend une tournure nettement française. En prenant part à la décoration des grands palais royaux, Giani suivra la parabole de Jacques-Louis David.



" Le Paradis perdu "
(1881-1883)
de Jean Gautherin (1840-1890)


Dans le hall de la mairie, vous pouvez voir la statue du " Paradis perdu ". Je suis toujours impressionné par les objets artistiques placés dans les lieux publics. J'étais très heureux quand j'ai trouvé ce statut ce jour-là.



À la fin de visite, je me suis rendu comte que c'était cette dame italienne qui a déterminé mon destin dans cette expostion. Elle était très gentille et accueillante.

Voici quelques photos de l'exposition.
























Après avoir fini de voir toutes les œuvres de Giani, la dame qui m'avait accueillé m'a conseillé de visiter une autre exposition promotionnelle de la province d'Alexandrie. Tout naturellement j'ai heureusement accepté cette invitation.













Suite à sa suggestion, j'ai goûté de vin de muscat qui était très bon. Et j'ai décidé d'arrêter tous les plans dans la journée.




J'ai trouvé cette carte à la sortie et ai eu le pressentiment que ça allait être important à l'avenir.


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