samedi 4 octobre 2008

La saison des feuilles mortes


Quand je regardais mon balcon ce matin, je me suis souvenu tout de suite d'un billet posté dans mon ancien blog "Dans le hamac de Tôkyô" (voir ci-dessous). Cet article m'a beaucoup impressionné, parce que le thème de mon mémoire pour M1 était sur la médecine et Georges Canguilhem. Le décalage de deux ans a fait une grande différence. Il est étonnant et incroyable !

Un jour d'hiver, lisant en plein air (dimanche 4 décembre 2005)

Dans le premier commentaire de Paule par apport à cet ancien billet, elle m'a introduit le haïku de Kenneth White. J'ai totalement oublié son commentaire, mais j'ai récemment obtenu son livre, "L'Esprit nomade". Un intéressant lien, n'est-ce pas ?


2 commentaires:

  1. Bonsoir,

    Je conçois que cela peut être étonnant.

    L'automne est toujours propice à la réflexion. Il y a toujours un côté nostalgique de cette saison. Peut-être plus que l'hiver. Les feuilles mortes me font penser au poème de prévert et à sa version chantée d'Yves Montand...

    Je réfléchis beaucoup à cette notion d'esprit nomade depuis que vous en avez parlé sur votre blog.

    L'esprit nomade devrait être une notion centrale de nos sociétés modernes.

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  2. Bonsoir,

    Je ne sais pourquoi, mais personnellement, l'automne me fait réfléchir sur la vie or sur des choses fondamentales. Surtout à Paris.

    Dans notre esprit, il y a deux tendances opposées : nomade--sédentaire ; amateur de flux, de transports, de déplacements--passionné de statisme, d'immobilisme, de racines ; cosmopolitisme des voyageurs--nationalisme des paysans (selon la comparaison de Michel Onfray).

    L'industrialisation nous a inévitablement poussés au nomadisme. Mais cela devient une sorte de statisme après quelque temps. Là, on rêve de vrai nomadisme, je pense.  

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