A Ostende l'onde est un songe, la lumière une vague, l'écume une bière âcre.
Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car à Ostende tout ce qui gémit est béni.
On vient à Ostende non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les âmes brumeuses, les flots lumineux.
A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.
Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.
L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. C'est la chose la plus délicieuse d'Ostende.
A Ostende il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets d'amour glorieux et désuets : dans la ville flamande une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.
Ostende est une ville égarée entre la mer et les étoiles, figée dans un siècle de naphtaline.
Merci pour votre visite et en particulier pour ce poème magnifique. Cela me rappelle des sentiments que j'ai ressenti dans la ville d'Ostende. En fait, j'ai été surpris de voir comment il était proche de ce que j'ai ressenti. J'ai envie de poster votre poème dans mon blog japonais.
Je suis repassé par hasard sur votre blog et je suis très heureux de savoir que vous ayez traduit en japonais mon texte sur Ostende !
En effet, les sentiments mélancoliques ressentis à Ostende sont universellement partagés par les hommes je crois. C'est ce qui fait le charme d'Ostende.
(Je corrige ici une petite erreur dans mon précédent commentaire...)
Bonjour,
Je suis repassé par hasard sur votre blog et je suis très heureux de savoir que vous avez traduit en japonais mon texte sur Ostende !
En effet, les sentiments mélancoliques ressentis à Ostende sont universellement partagés par les hommes je crois. C'est ce qui fait le charme d'Ostende.
A OSTENDE
RépondreSupprimerA Ostende l'onde est un songe, la lumière une vague, l'écume une bière âcre.
Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car à Ostende tout ce qui gémit est béni.
On vient à Ostende non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les âmes brumeuses, les flots lumineux.
A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.
Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.
L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. C'est la chose la plus délicieuse d'Ostende.
A Ostende il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets d'amour glorieux et désuets : dans la ville flamande une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.
Ostende est une ville égarée entre la mer et les étoiles, figée dans un siècle de naphtaline.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Merci pour votre visite et en particulier pour ce poème magnifique. Cela me rappelle des sentiments que j'ai ressenti dans la ville d'Ostende. En fait, j'ai été surpris de voir comment il était proche de ce que j'ai ressenti. J'ai envie de poster votre poème dans mon blog japonais.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai traduit votre poème en japonais. C'était une tâche très difficile, mais voici le billet japonais.
http://paulparis.exblog.jp/9244724/
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis repassé par hasard sur votre blog et je suis très heureux de savoir que vous ayez traduit en japonais mon texte sur Ostende !
En effet, les sentiments mélancoliques ressentis à Ostende sont universellement partagés par les hommes je crois. C'est ce qui fait le charme d'Ostende.
Raphaël Zacharie de IZARRA
(Je corrige ici une petite erreur dans mon précédent commentaire...)
RépondreSupprimerBonjour,
Je suis repassé par hasard sur votre blog et je suis très heureux de savoir que vous avez traduit en japonais mon texte sur Ostende !
En effet, les sentiments mélancoliques ressentis à Ostende sont universellement partagés par les hommes je crois. C'est ce qui fait le charme d'Ostende.
Raphaël Zacharie de IZARRA