dimanche 29 mai 2011

Les phrases d'Odilon Redon



J'ai rencontré des mots d'Odilon Redon à l'exposition " Odilon Redon : Prince du Rêve " au Grand Palais. Voici quelques phrases.


« Mon père me disait souvent : « vois ces nuages, y discernes-tu, comme moi, des formes changeants ? » Et il me montrait alors, dans le ciel muable, des apparitions d'êtres bizarres chimériques et merveilleux. » (Odilon Redon, À soi-même)


« Tout se crée par la soumission docile à la venue de l'inconscient. » (Odilon Redon, 1898)


« J'ai fait un art selon moi. Je l'ai fait avec les yeux ouverts sur le merveilles du monde visible, et, quoi qu'on en ait pu dire, avec le souci constant d'obéir aux lois du naturel et de la vie. Je l'ai fait aussi avec l'amour de quelques maîtres qui m'ont induit au culte de la beauté. » (Odilon Redon, À soi-même)


« À Bievres, se levant de bonne heure, mon père aimait commencer sa journée au fond du jardin, à lire quelques pages de Pascal, -- son auteur favori -- ou de Montaigne, de Suarès, ou de Remy de Gourmont. Mon mère, pendant ce temps, préparait avec soin -- et amour -- son modèle : un grand vase de fleurs. » (Arï Redon, 1956)



samedi 28 mai 2011

Au séminaire de Pr. Mikoshiba



Le jeudi dernier, j'ai assisté au séminaire de Pr. Mikoshiba de Riken, Japon. Nous avons collaboré avec son équipe il y a environ 10 ans, donc c'étaient des retrouvailles agréables. Avant du séminaire, nous avons parlé des choses quotidiennes et de l'état du Japon, parmi d'autres, en écoutant de temps en temps son français. En fait, il a fait des recherches pendant 2 ans comme postdoc à l'Institut Pasteur, et tout a commencé par sa découverte ce temps-là. J'ai confirmé que son intensité de la volonté pour faire de la bonne science était encore intacte. J'y ai passé un très bon temps.

mercredi 25 mai 2011

Au Colloque Opéron à l'Institut Pasteur


The review article entitled “Genetic Regulatory Mechanisms in the Synthesis of Proteins“ or in brief the “Operon model” by François Jacob and Jacques Monod was published in the Journal of Molecular Biology on June 1961 (J.Mol.Biol. 3, 318-356, 1961).

vidéo de Dr. François Jacob


La semaine dernière j'ai assisté au colloque commémorant le 50e anniversaire de la publication du modèle "opéron" par François Jacob (assis au centre, à gauche dans le diapo ci-dessus) et Jacques Monod (à droite dans le diapo) en 1961. Je me suis occupé d'écrire le compte rendu en japonais. Par conséquent, je n'ai pas eu le temps de réfléchir en français.

Cette fois aussi, j'ai pu
rencontrer des gens intéressants et apprendre beaucoup de choses sur ce qui s'est passé au moment de la découverte de l'opéron qui a eu des impacts considérables non seulement sur ​​la biologie, mais aussi sur notre vision de la vie et du monde. Ces quatre jours m'ont fait penser de l'histoire de la science, la manière de faire de la science et la nature humaine.

Au dernier jour, en démontrant des données de son laboratoire,
Dr. Liz Blackburn a indiqué qu'il était important de lutter contre " les habitudes de pensée " (ou "habits of thought") pour arriver à la découverte, comme l'écrivait François Jacob dans son livre La Statue intérieure. Cette perspective est aussi essentiel à notre vie, soit privée soit sociale, pour établir la nouvelle vision du monde.



dimanche 15 mai 2011

J'ai vu le film "Pina" de Wim Wenders



Ce film en 3D est un hommage à Pina Bausch (1940-2009), danseuse et chorégraphe allemande. Elle a dirigé le Tanztheater Wuppertal pendant plus de 30 ans. Je m'étonne à nouveau que notre corps puisse produire le mouvement si magnifique et polyvalent et que son mouvement puisse exprimer l'émotion humain aussi efficacement que cela. En même temps, je me rends compte que notre corps est la plupart du temps supprimé par un certain mécanisme. Il faut de temps en temps supprimer ce mécanisme de suppression. La danse peut être une façon de le faire.

La dernière phrase était "Dance, dance... otherwise we are lost." Probablement, nous avons tous à chercher quelque chose sans savoir ce qu'il est. Sinon, comme le disait Pina, nous sommes perdus. J'ai bien aimé ce film. La sélection de la musique était également excellente.


The Interview with Wim Wenders


mardi 10 mai 2011

J'ai trouvé Friedrich à Nice


Le peintre Caspar David Friedrich
(1809-1809)
Gerhard von Kügelgen (1772-1820)


Le dernier jour à Nice. À la boutique de la Villa Masséna, j'ai trouvé un petit livre de Caspar David Friedrich (1775-1842). La couverture était le tableau ci-dessous (recto) et son portrait ci-dessus (verso). J'ai été immédiatement attiré par son tableau. Voici ses quelques œuvres.



Falaises de craie sur l'île de Rügen
(1818)




Femme à la fenètre
(1822)




Sur le voilier
(vers 1819)




Le voyageur au-dessus de la mer de nuages
(vers 1818)




Autoportrait
(1800)




Paysage de montagne avec arc-en-ciel
(vers 1810)




Le Große Gehege (grand enclos)
(vers 1823)




L'abbaye dans la forêt de chênes
(1809)




L'entrée du cimetière
(1825)




Moine au bord de la mer
(1808-1810)




Nuages passant
(vers 1820)




Paysage avec tombe, cercueil et chouette (vers 1836/37)




Caspar David Friedrich dans son atelier
(1819)
Georg Friedrich Kersting (1785-1847)